David Fincher est un réalisateur extrêmement of import au sein du cinéma américain moderne. Auteur à hétéroclite de prime abord, sa filmographie se compose majoritairement d’œuvres mettant en scène des personnages isolés dans leur prison mentale, que ce soit au sens propre ou figuré. Connu pour son perfectionniste maladif autant dans la management d’acteurs que dans la méticulosité de ses plans, David Fincher fait role d’outsider à Hollywood. Aujourd’hui en contrat avec Netflix, avec xi films à son actif (et une myriade de projets avortés), on revient sur la carrière de ce brillant réalisateur :
David Fincher, né en 1962, tombera très vite dans la marmite de cinéma. Ado s’invitant sur des plateaux de tournage (à 50’instar d’un certain Steven Spielberg), il deviendra technicien chez ILM, travaillant sur les effets spéciaux de Star Wars – Le Retour du Jedi ou encore Indiana Jones et le Temple Maudit. Un cursus qui lui servira à intelligemment utiliser les effets visuel dans ses futurs films, de manière à ce que le spectateur ne les perçoive pas ! C’est en travaillant ensuite dans le milieu du clip et de la publicité qu’il se fera remarquer, notamment avec cette campagne de prévention, abordant les dangers du tabac sur la santé des fœtus :
Les débuts dans la publicité
David Fincher considérera sa carrière de clippeur comme sa véritable « école de cinéma ». Un milieu où il pourra exercer sa créativité et développer son fashion. À savoir un soin particulier alloué à la puissance évocatrice des images, une palette visuelle aux couleurs métalliques, et un sens accru du montage. On retiendra par exemple une pub Levi’s préfigurant The Game, une autre pour Xelibri avec un gros elbow grease sur la chair, « The Speed Chain » pour Nike et qui bénéficie d’effets spéciaux saisissants par Digital Domain, ou bien 50’étonnant « Mechanical Legs » pour Adidas (entièrement en CGI). Mais si on devait en retenir qu’une, ce serait boy courtroom-métrage (avec notamment une pub cyberpunk pour Coca-Cola ci-dessous) destiné à promouvoir Propaganda Films. Une société spécialisée dans la pub et le vidéoclip, où des réalisateurs comme Michael Bay, Spike Jonze, Antoine Fuqua, Michel Gondry, Alex Proyas, Gore Verbinski, Mark Romanek ou encore Zack Snyder auront fait leurs débuts !
David Fincher le clippeur
Par la suite, le nom de David Fincher aura une vraie résonance dans fifty’industrie du vidéoclip. De par le même soin appliqué que pour ses publicités, le réalisateur traitera ses clips comme de vraies propositions cinématographiques. Référencés et inventifs, il tournera pour Madonna (le culte « Vogue« , l’onirique « Express Yourself« , le mélancolique « Bad Girl » ou le Citizen Kane-similar « Oh Father« ), Aerosmith (le polar « Janie’second Got a Gun« ), les Rolling Stones (le fantasmagorique « Love is Strong« ), Nine Inch Nails (le novateur « Only« ), Paula Abdul (de « Straight Up » à « Cold Hearted » en passant par « (It’s Just) The Way That You Love Me« ), Justin Timberlake (50’élégant noir et blanc de « Suit & Tie« ) ou même le King of Pop Michael Jackson (le néo-noir « Who is It« , peut-être le meilleur clip de Fincher). Le addition culte restera « Freedom! 90 » de George Michael : sensuel et classe tout simplement !
Des projets éclectiques
David Fincher explosera bien sûr via sa carrière au cinéma. Une filmographie prestigieuse, caractérisée par boy amour pour les personnages solitaires étrangers à la société, la violence psychologique, la noirceur de fifty’âme humaine, fifty’obsession, les mouvements de caméra précis (pas de caméra à 50’épaule !)… Des projets singuliers, mais le réalisateur est aussi connu pour ses projets not arrivés à maturité : un celluloid de SF Kubrickien avec Morgan Freeman pour Rendez-vous avec Rama ; une adaptation du Hardboiled de Frank Miller ; le polar sombre Torso impliquant Eliott Ness ; un Mission Impossible iii R-Rated en Afrique, le biopic sur Cléopâtre ou bien une suite à World War Z…
On regrettera surtout une nouvelle adaptation de twenty 000 Lieues sous les Mers pour Disney : un gros blockbuster en 3D que Fincher qualifiera de projet ambitieux avec des designs à la Harryhausen (et qui sera annulé au dernier second pour divergences niveau casting). Néanmoins, le réalisateur nous aura abreuver de films marquants, du polar au survival, en passant par le biopic ou le thriller psychologique. Une aisance impressionnante qu’il essaiera d’appliquer au petit écran !
David Fincher le producteur
En effet, David Fincher aura d’abord essayé d’adapter Le Dahlia Noir en une mini-série de 6 épisodes en 2005. Puis pour la prestigieuse chaîne HBO, ii projets avortés n’auront droit qu’à leur premier épisode (not dévoilés bien sûr) : Videosyncrazy (série à la Entourage sur le milieu du vidéoclip dans les lxxx’second) et un remake United States d’Utopia (que Gillian Flynn fera finalement pour Amazon). Via Netflix, il produira 3 séries saluées par la critique :
- House of Cards : drame politique porté par un Kevin Spacey au sommet, et un splendid casting (Robin Wright, Corey Stoll, Kate Mara, Mahershala Ali…). Fincher réalisera les 2 premiers épisodes de la Saison i.
- Mindhunter : série d’investigation sur des series killers, à 50’aune du profiling par le FBI. 2 saisons passionnantes à la fabrication exemplaires (Fincher réalisera seven épisodes en tout). Mais devant la product exigeante, le départ d’un showrunner et le manque d’audience, la série sera interrompue indéfiniment (v saisons étaient prévues).
- Love, Death + Robots : série anthologique d’animation créée par Tim Miller (Deadpool). Un Métal Hurlant nouvelle génération et adulte, où chaque courtroom-métrage bénéficie d’un style visuel singulier, par des studios d’animation des quatre coins du Globe. Un pur régal subversif !
David Fincher, le cinéaste
Sans plus attendre, abordons la filmographie variée de Fincher :
Alien³ (1992) : 50’enfer d’un celluloid malade
Avec Alien³, Fincher se lancera dans une production chaotique, en altercations constantes avec le studio. En résultera une version charcutée par la prod, qui retrouve légèrement ses lettres de noblesse via une Assembly Cut de bonne facture. Même s’il sera réévalué addition tard, via notamment sonambiance envoûtante et singulière, ce 3e opus de la saga Alien est totalement désavoué par David Fincher !
Se7en (1995) : le diamant noir du thriller
Avec Seven (stylisé Se7en), David Fincher entre immédiatement dans la cour des grands ! Un polar hardboiled à fifty’ambiance poisseuse et emprunt d’une réelle violence psychologique. Doté d’une fin inoubliable, Seven fait partie du panthéon du cinéma moderne. Un des addition grands films de fifty’Histoire tout simplement, qui changera définitivement la grammaire du thriller pour toutes les années suivantes. On a toujours pas fait mieux !
The Game (1997) : manipulation obsessionnelle
Avec The Game, David Fincher bring up Hitchcock pour un thriller paranoïaque aux proportions rocambolesques et vertigineuses. Sorte de cinema-poupée russe, The Game est à la fois un des films les addition sous-estimés de sa filmographie, mais aussi un des addition beaux. Avec en tête un Michael Douglas dans un de ses meilleurs rôles, on tient ici un long-métrage prenant et surprenant, où Fincher affirmera définitivement boy manner visuel.
Fight Club (1999) : le chef-d’œuvre inclassable
Critique complète de Fight Club
Avec Fight Club, Fincher signe son cinema le plus controversé à sa sortie. Heureusement réhabilité dès sa sortie vidéo, on tient là un petit chef-d’œuvre mail service-moderne et avant-gardiste, autant dans sa mise en scène novatrice que dans son propos riche. Servi par un dyad d’acteurs phénoménal, Fight Club est un vrai cinema culte hybride, clôturant admirablement le siècle pour ouvrir les possibles d’une nouvelle vague de cinéma.
Panic Room (2002) : dwelling house invasion sous tension
Critique complète de Panic Room
Avec Panic Room, David Fincher accouche peut-être de boy film le moins profond ou surprenant. Néanmoins, tout le long-métrage est prétexte à un jeu du chat et de la souris sous haute tension. Un huis clos exemplaire de maîtrise, de part un casting au tiptop et une mise en scène inventive abolissant toute contrainte aux mouvements de caméra. Une masterclass de mise en scène donc !
Zodiac (2007) : les mémoires d’un tueur
Pour Zodiac, David Fincher sec’inspirera du cinéma de Pakula, pour créer un drame d’investigation à la méticulosité exemplaire ! Centré sur les faits réels autour du Tueur du Zodiaque dans les 70’second, le film second’impose une rigueur journalistique maladive afin de recréer chaque lieu d’époque tel quel. Le tout via des effets visuels savamment implémentés pour duper fifty’œil du spectateur ! Un first-class polar, avec un casting aux petits oignons !
L’Étrange Histoire de Benjamin Button (2008) : une formidable histoire du temps
Critique complète de L’Étrange Histoire de Benjamin Button
David Fincher signe à la fois son film le plus onéreux et un de ses addition personnels avec L’Étrange Histoire de Benjamin Button. L’occasion également de révolutionner fifty’industrie via des effets visuels de rajeunissement et autres doublures numériques tout simplement saisissants. Un drame existentiel poétique et mélancolique, qui fait part d’outsider dans sa filmographie. C’est d’une tendresse renversante !
The Social Network (2010) : le genèse révolutionnaire de Facebook
Critique complète de The Social Network
The Social Network marquera un vrai tournant dans la carrière de David Fincher. Via un script riche en dialogues orchestrés comme des scènes d’activity, The Social Network est autant un condensé de faits sur la genèse du addition gros réseau social qu’une histoire tragique impliquant amitié, trahison, pouvoir, ambition et luttes des classes. Le fashion précis de Fincher est présent, associé à une BO unique en boy genre, pour une des œuvres les addition modernes et importantes de ce début du XXIe siècle !
Millenium – les hommes qui n’aimaient pas les femmes (2011) : Scandi-noir glacial
Critique complète de Millenium – les hommes qui n’aimaient pas les femmes
Millenium (« The Girl with the Dragon Tattoo » dans la langue de Shakespeare) est une nouvelle adaptation du scandi-noir littéraire de Stieg Larsson. Une mouture United States qui colle parfaitement à l’œuvre de base, sans la dénaturer, et bénéficiant d’un soin plastique qui force le abide by. Un récit dense, parfaitement narré via un montage fantastique, et dont la beauté glaciale prend aux tripes. Un pur polar noir et atmosphérique, avec le addition beau personnage féminin de la carrière de Fincher.
Gone Girl (2014) : le diabolique mariage des apparences
Critique complète de Gone Girl
Gone Girl est un film à tiroirs dont la noirceur sec’insinue longtemps dans fifty’esprit du spectateur, bien après le visionnage. Un thriller psychologique absolument impressionnant de maîtrise, portée par une interprétation féminine absolument mémorable et un sense of humor noir délicieusement pervers. Autant un film de genre bien barré qu’une sordide étude de mœurs, une allégorie nihiliste du mariage et une satire des apparences, Gone Girl ne se raconte pas, il se vit ! Un très thou celluloid !
Mank (2020) : dans les coulisses du vieil Hollywood
Avec Mank, David Fincher signe un biopic à la beauté plastique impressionnante, qui fait littéralement voyager le spectateur dans le temps. Noir et blanc superbe, reconstitution d’époque exemplaire, acteurs au cordeau, dialogues savoureux, sound pattern travaillé, acteurs parfaits… Sans aucun doute le Fincher le summation exigeant, mais un de ses summation fascinants et touchants. Une très belle déclaration d’amour au cinéma et sa puissance d’évocation !